Argentat-sur-Dordogne

Pourquoi venir ?

Argentat-sur-Dordogne était la capitale des « gabariers » (bateliers traditionnels) aux XVIIIème et XIXème siècles et l’on trouve encore dans la ville et alentours des traces de cette époque faste.

Pour qui ?

Les amoureux de patrimoine et de beaux paysages, les amateurs de sports aquatiques, les familles.

Pour combien de temps ?

2 heures ou plus

Pourquoi venir ?

Argentat-sur-Dordogne était la capitale des « gabariers » (bateliers traditionnels) aux XVIIIème et XIXème siècles et l’on trouve encore dans la ville et alentours des traces de cette époque faste.

Pour qui ?

Les amoureux de patrimoine et de beaux paysages, les amateurs de sports aquatiques, les familles.

Pour combien de temps ?

2 heures ou plus

La petite ville d’Argentat-sur-Dordogne est lovée dans un cadre idyllique, sur les rives de la rivière Dordogne. Son flot y est apaisée et son lit élargit pour s’ouvrir sur la ville et la campagne environnante. Le nom d’Argentat tient ses origines du celte « Argentoratum » qui signifie « passage de la rivière ».

Malgré la présence de campements datant de l’âge de fer à proximité, la ville d’Argentat n’apparait « sur la carte » qu’au Xème siècle. Elle y est représentée sous la forme d’une ville dont les rues sont centrées sur un prieuré.

Argentat-sur-Dordogne, capitale des « gabariers »

Traditional gabare or courpet floating on the Dordogne River near Argentat in Dordogne Valley in France

© Malika Turin

Argentat a connu son âge d’or aux XVIIIème et XIXème siècles, lors de l’essor du commerce fluvial. A cette époque, de nombreuses matières premières et marchandises étaient transportées depuis l’amont de la rivière jusque sur les plaines ouvertes de l’aval, aux portes de l’océan.
Le bois des hautes forêts corréziennes qui servirait à la construction de pieux et de futs utilisés dans les vignobles, les barils de vins destinés à être vendus sur les marchés, les peaux et les cuirs, le sel, la viande…les ressources et le savoir-faire des territoires de la vallée circulait sur la Dordogne à bords de bateaux à fond plat appelés « courpet » dans la région d’Argentat, et gabare plus loin sur la rivière.

Être « gabarier » n’était pas un travail de tout repos. Entre les torrents impétueux qui courraient dans les gorges, la chaleur parfois écrasante et « lo coulobre », ce dragon légendaire vivant dans les eaux de la Dordogne, les bateliers devaient affronter de nombreux dangers.

Depuis, les bateaux ont été remplacés par des trains et des camions pour le transport commercial, mais la ville d’Argentat reste étroitement liée à la rivière Dordogne.
Chaque année en été, à l’occasion du festival « Tous sur le Pont », des personnes de la région et d’ailleurs se rassemblent pour célébrer ces temps anciens. Pendant deux jours, les rues d’Argentat s’animent au rythme des concerts, des courses de bateaux, des leçons de standup paddle et d’autres activités organisées à côté et sur la rivière. La réplique d’un authentique « courpet » est visible sur les quais d’Argentat.

Dans la ville et le long des quais, les maisons et édifices couronnés de toits en « lauze » ou en ardoises, provenant des carrières alentours, et ornés de tourelles et balcons en bois sont les témoins de cette période faste.

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